...La représentation est affranchie de l’imitation du réel, les corps s’épanouissent dans le détachement des contraintes spatio-temporelles et physiques, la couleur s’échappe du cadre du dessin, qui en retour l’effleure. Entre chute et lévitation, lutte et danse, fantôme et présence, densité et souplesse, morcellement et unité, caché et montré, le passage se fait imperceptiblement, sans violence, toujours remédiable. L’œuvre d’Anne-Marie Guerchet-Jeannin parle à chacun de nous, enfin, car ces mouvements du corps sont la métaphore de ceux de notre être...
2008. Merle Reynolds
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